BIOGRAPHIE

 

Enfance

Née le 2 janvier 1961 dans le nord de la France, elle participe à son premier spectacle de danse dès l’âge de six ans. Sa technique, son tempérament font qu’elle occupe pendant plusieurs années les premiers rôles et se voit chargée d’assurer des cours de jazz, claquettes et danse contemporaine dans sa région.

Pascale met déjà en 1976 un pied dans le monde artistique mais aussi dans celui de la mode (comme mannequin modèle) pour un dépliant publicitaire « Filtre Optique » qui sera présenté au Salon de la photo à Paris et dans diverses expositions en province (Lille,etc…). En 1977, elle s’installe à Paris pour mieux approcher le monde de la danse et en fait son dur apprentissage au sein d’écoles reconnues : Centre Américain, Centre du Marais, Paris Centre… Durant toute cette année 77, Pascale, encore dans l’ombre il y a un an, par sa soif d’apprendre, ses qualités exceptionnelles de danseuse et sa forte personnalité, est reconnue « professionnelle » par ses maîtres et professeurs. Après une rapide incursion dans la filière touristique, elle étudie la psychomotricité à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris puis se perfectionne en langues étrangères appliquées à Paris III en anglais-allemand et apprend seule le portugais. Sa passion pour le chant la pousse à se perfectionner auprès de nombreux professionnels tels que Henri Legay, Pierre Malar, Françoise Marquet, et cela toujours en parallèle avec la danse où elle suit des cours de classique avec Monique Bronova et de contemporain avec Nourkil et Aline Roux.

 

Le Jazz

Le jazz lui fait rencontrer les plus grands chorégraphes de Paris : Norman De Joie, Juleste Salve, Kim Kan, Gianin Loringett… dont certains font les beaux jours de certaines émissions de télévision telles que Maritie et Gilbert Carpentier. Puis, son coup de cœur pour la danse africaine lui permet de faire exploser ses qualités de rythme, de chaleur et de présence. Elle se perfectionne en danse africaine avec Cissé Tidjani ( chorégraphe des Grands Ballets d’Afrique Noire ) et Elsa Wolliaston parallèlement aux percussions avec Guem et elle ne tarde d’ailleurs pas à enseigner la danse africaine , le jazz et les claquettes.

En 1978 , le folklore brésilien l’attire et elle monte le Ballet « SAMBRAZIL » composé de danseuses brésiliennes et françaises qui se produit dans les endroits les plus renommés de la Capitale, Pavillon Gabriel, Ermenonville, Dauphine, etc… En 1979, elle met en pratique ses compétences de danseuse avec Clémence de la Compagnie Créole dans le show de Nancy Montez de 79 à 81.

 

Danse Africaine

Elle poursuit ainsi sa carrière de chanteuse, danseuse et chorégraphe par une participation active durant l’année 1982 aux spectacles du cabaret parisien «  La Canne à Sucre » à Paris avec ARTHUR APATOU de la Compagnie Créole et DAVID MARTIAL la contacte en 1983 pour une longue tournée d’été de 52 villes à travers la France et plusieurs plateaux de télévision les sollicitent ( Monte Carlo, Toulouse, Paris…). Elle participe en 1984 au spectacle de PIERRE PORTE au THEATRE DES CHAMPS ELYSEES à Paris et enregistre plusieurs émissions de télé telles que « l’Académie des 9 », Platine 45 en compagnie des FORBANS avec lesquels elle travaille aussi au CASINO DE PARIS. 1985 la replonge dans le monde de la publicité en enregistrant pour la société Jacques Vabre la musique de la publicité et cinéma du fameux Café « EL GRINGO ». Elle anime également les activités des restaurants de la chaîne Eurest et assure son travail de meneuse de revue au Cabaret « CHEZ PLUMEAU » à Montmartre durant 9 mois. 1986 la ramène à la mode et elle participe en tant que mannequin au Salon du prêt-à-porter de la Porte de Versailles. Mais cette année 86 marque un tournant dans sa carrière puisqu’elle crée sa société d’organisation de spectacles, « PAGEMO », ainsi que le spectacle « AFRICAN DREAM » pour la société Martell Piper. Ce show l’emmène en tournée en France, Suisse, Italie…. Le spectacle est invité en « guest stars » au FESTIVAL EUROPEEN DES ARTS AFRICAINS réalisé par Sky Channel TV à l’Escape (Amsterdam). Pascale anime aussi le piano –bar du CLUB OLIVIA VALERE à Paris durant plus de trois mois. 1987 verra le spectacle se produire à Paris au ZENITH pour la Sté Amway France, au CIRQUE D’HIVER pour Perma International, au Salon International de la Musique au Parc de la Villette….et repartir de nouveau en tournée à l’étranger. 1988 , Pascale chante au Gala de clôture du FESTIVAL DU FILM POLICIER à Cognac présidé par Glenn Ford et Peter Ustinov ) aux côtés de Claude Bolling et Guy Marchand. Elle se produit également en duo au GRIFFIN’S Club de Genève (Suisse), dans divers théâtres français avec le show « Sambrazil » et à l’occasion des fêtes de fin d’année du PALAIS JAMAI à Fez ( Maroc ).

 

African Dream

La Pagémo organise le Carnaval de Béthune (62) durant 4 ans jusqu’en 1991. Pascale est invitée de nouveau en 1989 au Maroc mais cette fois ci par SA Majesté Le PRINCE HERITIER du MAROC pour chanter à sa soirée d’anniversaire au PALAIS ROYAL de Rabat. Séduite par le pays, Pascale prolonge son séjour pour animer la saison d’été du Club Olivia Valère au RYAD SALAM –Méridien de Casablanca. Pascale prolonge son séjour à l’étranger en 1990 par la TURQUIE avec l’inauguration du Club Piazza Cinéma Bar à ISTANBUL et des concerts pendant plus de neuf mois. La presse turque parlera «  des plus belles soirées d’Istanbul des années 90 ». Elle est invitée en « Guest star » au Festival International de CESME présenté par l’actrice italienne Ornella Mutti et retransmis par les chaînes de télévision de 13 pays. Elle enchaîne avec une série de 10 concerts à la Foire Exposition Nautique de Bodrum, ville pour laquelle elle a un véritable « coup de cœur ». 1991 , la première guerre du golfe marque son retour en France où elle crée son propre concert-bar,  « l’ESPACE MUSICAL », à Béthune (sa ville natale). Elle y reçoit des artistes tels que Maria D’Apparecida, P.Topaloff, A.Turban, Luiz Antonio (du groupe « Les Etoiles ), Maxime Le Forestier ,Zé Luiz…qui feront la réputation de l’établissement et s’y produit elle-même en permanence. Tout cela ne l’empêche pas de se chanter parallèlement en dehors de l’Espace Musical à des occasions telles que l’émission « Etoile Palace » de Frédéric Mitterand, l’inauguration de l’Ascot Bar de l’hôtel Le Bristol au Touquet… A compter de 1993, Pascale consacre sa carrière essentiellement au chant, participe aux Restos du Cœur en 1995 à Péronne aux côtés de prestigieux artistes. Elle ajoute enfin à son répertoire le Gospel qu’elle interprète dans les églises de la région.

Elle continue sur la même lignée jusqu’en fin 2001 où elle devient propriétaire en Belgique, du « VIEUX CARRE », un restaurant spectacle axé sur le jazz, le Vieux Carré rappelant bien entendu le vieux quartier français de la Nouvelle Orléans. Elle s’y produit en tant que chanteuse et y invite d’autres artistes jusqu’en août 2002. C’est alors que la France lui manque et qu’elle décide de rentrer « au pays » et de partager son temps entre les concerts et l’enseignement du chant et des techniques vocales, assurant ainsi régulièrement les « AVANT-SCENES » à l’ESPACE CULTUREL CARPEAUX d’artistes célèbres tels que Marianne James, Kurt Elling, Rick Odums et Didier Lockwood, Vincent Delerm, Roy Haynes, Ray Barretto, Patricia Barber, Dee Dee Bridgewater, un Hommage à Claude Nougaro avec Maurice Vander… et en se produisant dans divers clubs parisiens.

Pascale Morel partage son activité professionnelle entre scène dans un répertoire jazz bossa sublimé par sa voix grave et chaleureuse, et professorat en chant